Marc Claude de BUTTET (v. 1530-1586)
Il me souvient…
Paris, Michel Fezandat, 1561.

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textes de
Buttet

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propos :
la constance
dans l’amour

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ouvrir sur Gallica : L’Amalthée, f° 95v°.

Il me souvient (si tu ne m’as ôtée
La souvenance) un jour qu’en un laurier
Tu entaillas ce vers encor’ entier,
Et en l’écorce est ta lettre notée.

Quand tu verras Seine que l’Amalthée
Lairra Buttet, pour ailleurs s’allier,
Quittant bien loin ton Paris familier
Retire à coup ta belle onde argentée.

Tu le devais ô inconstante écrire
Dessus le vent, l’arbre ne pourrait dire
Si grand reproche à bon droit contre toi.

Ô Seine, ô Seine, écarte ta belle onde,
Fuis t’en, fuis t’en, au dernier coin du monde,

Elle a rompu vilainement sa foi.

On peut cliquer sur les vers en relief pour voir les impossibles un à un
 
 

Il me souvient (si tu ne m’as ôtée
La souvenance) un jour qu’en un laurier
Tu entaillas ce vers encor’ entier,
Et en l’écorce est ta lettre notée.

Quand tu verras Seine que l’Amalthée
Lairra Buttet, pour ailleurs s’allier,
Quittant bien loin ton Paris familier
Retire à coup ta belle onde argentée.

Tu le devais ô inconstante écrire
Dessus le vent, l’arbre ne pourrait dire
Si grand reproche à bon droit contre toi.

Ô Seine, ô Seine, écarte ta belle onde,
Fuis t’en, fuis t’en, au dernier coin du monde,

Elle a rompu vilainement sa foi.

 

En ligne le 23/02/22.
Dernière révision le 22/12/23.