Jean de LA PÉRUSE
(1529-1554)
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En vain j’allonge

Mes bras au songe :

Ma dame absente

Ne s’y présente.







 
L’abbé GOUJET, 1748
 

JEAN DE LA PÉRUSE.

L’année 1555 fut fatale aux Poètes. Outre Ambroise de La Porte et Jacques Tahu­reau, dont je viens de vous par­ler, la mort enle­va encore Jean de la Péruse qui mou­rut, comme les deux autres, à la fleur de son âge. Du Ver­dier dit que ce Poète était né à Poi­tiers ; il s’est trom­pé ; il était de la ville d’Angou­lême. La Croix Du Maine et Pas­quier nous apprennent qu’il joua un Rollet dans la Tra­gé­die de Cléo­pâtre, et un autre dans la Comé­die d’Eugène, deux pièces d’Étienne Jodelle son contem­po­rain et son ami. C’est tout ce que ces Écri­vains nous font connaître de la vie de La Péruse. Scévole de Sainte-Marthe, qui en dit un mot dans l’éloge de Robert Gar­nier, regrette qu’il était mort dans un âge peu avan­cé, pré­ten­dant que s’il eût vécu long­temps, il aurait été regar­dé, au juge­ment des Savants, comme l’Euri­pide fran­çais. Je crois que Sainte-Marthe devi­nait fort mal.

[…]

L’abbé GOUJET,
Bibliothèque française,
ou Histoire de la Littérature française,
tome XII, 1748, p. 53
[Gallica, NUMM-50655, PDF_56]
(texte modernisé).


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En ligne le 28/05/12.
Dernière révision le 12/12/19.