Guillaume de LA TAYSSONNIÈRE (v. 1530-v. 1585)
Comme en l’été…
Lyon, Guillaume Rouillé, 1555.
ouvrir sur Gallica : Sonnets, pp. 25-26.

Comme en l’été près du fleuue Scamandre
Se promenans pas à pas les Naïades,
Nimfes des bois, & chastes Oreades,
Voyans baignér la beauté d’Alexandre:

De Peguasis le cœur se laissa prendre
Pour s’asseruir aus douces allegrades
De cet Archér qui fait les dieus malades
Quand il luy plait, lequel la vint surprendre.

Ainsi fut fait mon dous asseruisage
Voyant ma nimfe au long d’vn clair riuage
Baigner l’obiect de sa sainte splendeur.

O iour heureux! ó bienheureuse Sóne!
Iamais ne soit que ma lire ne sonne
Loz de ton cours pres duquél i’heuz tant d’heur.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Comme en l’été près du fleuue Scamandre
Se promenans pas à pas les Naïades,
Nimfes des bois, & chastes Oreades,
Voyans baignér la beauté d’Alexandre:

De Peguasis le cœur se laissa prendre
Pour s’asseruir aus douces allegrades
De cet Archér qui fait les dieus malades
Quand il luy plait, lequel la vint surprendre.

Ainsi fut fait mon dous asseruisage
Voyant ma nimfe au long d’vn clair riuage
Baigner l’obiect de sa sainte splendeur.

O iour heureux! ó bienheureuse Sóne!
Iamais ne soit que ma lire ne sonne
Loz de ton cours pres duquél i’heuz tant d’heur.

 

En ligne le 02/08/22.
Dernière révision le 19/04/23.