Venise, Vindelinus de Spira, 1470, f° 26r° [←Gallica].

BEnedecto sial giorno el mese & lanno

& lastagione el tempo & lora el punto
el bel paese el loco ouio fui giunto
da duo begliocchi che legato manno
& benedecto il primo dolce affanno
chi ebbi adesser chon amor congiunto
& larco & le saette ondi fui punto
& le piaghe chen fino alcor mi uanno

B enedecte leuoci tante chio
chiamando il nome di mia donna o sparte
ei sospiri & le lagrime el desio
& benedecte sian tutte le carte
ouio fama laquisto el pensier mio
che sol dilei si chaltra non ua parte

Avignon, B. Bonhomme, 1555, I, XCIX, pp. 108-109 [←Gallica].

Bien heureux soit le iour, le mois, lannée,
Et la saison, le temps, le poinct, & lheure,
Le beau päis, le lieu, & la demeure,
Ou deux beaux yeux mont lattainte donnée.

Et bien heureuse est ma peine ordonnée
Par le desir dune ioye mal seure,
Bien heureux soit larc, les trectz, la blesseure,
Et bien heureuse en soit ma destinée.

Bien heureux soient tous les pensers & dictz,
Souspirs, desirs, & larmes amoureuses,
Quonques au nom de ma dame rendis.

Et soient encor les cartes bien heureuses,
Ou luy acquiers renom, & ma pensée,
Qui delle seule ha peu estre blessée.

Paris, Arnoul L’Angelier, 1549, XXXI, f° B2v° [←Gallica].

O Prison douce, ou captif ie demeure
Non par dedaing, force, ou inimitié,
Mais par les yeux de ma douce Moitié
Qui my tiendra iusqà tant que ie meure.

O l’An heureux, le Moys, le Iour, & l’Heure,
Que mon cœur feut auecq elle allié!
O lheureux neud, par qui iy feu lié
Bien que souuent ie plaing, soupire, & pleure!

Tous prisonniers, uous etes en soucy,
Craignant la Loy, & le Iuge seuere
Moy plus heureux, ie ne suy pas ainsi.

Mille doulx motz, doucement exprimez,
Mil doulx baisers, doucement imprimez,
Sont les tormens, ou ma foy perseuere.

Lyon, Jean de Tournes, 1549, pp. 50-51 [←Gallica].

Heureux le moys, heureuse la iournee,
Heureuse lheure, & heureux le moment,
Heureux le siecle, heureux le firmament,
Souz qui ma Dame heureusement fut nee.

Heureuse soit lheureuse destinee,
De lastre heureux, lequel heureusement
Faisoit ce iour son heureux mouuement,
Sur toute estoille en bon aspect tournee.

Heureux ce monde auquel elle seiourne,
Et le Soleil, qui autour delle tourne,
En seclipsant à lobiect de sa veüe.

Moy malheureux en mon affection,
Qui nesiouis ma triste passion,
La congnoissant de si grand heur pourueüe.

Amoureux Repos, « Bénédiction de son amour »,
Lyon, Jean Temporal, 1553, IV, f° A2r°v° [←Gallica].

Benites soyent les Octobrales Ides,
Ou ie gaignay ma vie par ma mort:
Benite soit la beauté qui eut tort
En surprenant les sens de raison vydes:

Benites soient les flesches homicides,
Qui de mon cœur outrepercent le fort:
Beny, Romans, Pailleret, ou par sort
Ie vy lhonneur des Nymphes Isarides:

Benite soit cette plume pinceau,
Lancre couleur, & le papier tableau,
De ma douleur, qui soit aussi benie:

Beny soit lœil qui piteux la lira:
Benite soit la bouche qui dira,
benite soit d’amovr la tyrannie.

Tragédie de Pharaon, Sonnets sur son Angé­lique,
Paris, Nicolas Bonfons, 1576, f° G8r° [←Gallica].

Benit soit lan, & le iour & le mois
Et la saison, le temps, lheure, & le point,
Le beau pays, le lieu ou ie fus ioinct
De deux beaux yeux, ou lié ie me vois :

Et beny soit le doux mal que iauois,
Lors que ie fus auec amour conioinct,
Et la sagette, & larc dont ie fus poinct,
Et le coup, que iusquà cueur ie reçois.

Benies soient tant de vois espandues,
Par moy, criant dAngelique le nom,
Souspirs, desirs, & les larmes perdues.

Et benis soient tant de papiers en rime,
Ou ie luy ay acquis tant de renom:
Et mon penser, qui dautre nen estime.

Anvers, Christofle Plantin, 1583, La Sévère, I, p. 1111 [←Gallica].

Bienhevrevs lan, & iour, & ces champz soliteres
Qui furent honnorez, quand Madame naquit :
Bienheureus le Chasteau qui ce beau los acquit,
Bienheureus pere, & mere, & ses sœurs, & ses freres.

Bienheureus son parrain, & ses amys prosperes,
Bienheureus qui premier de sa beauté senquit :
Bienheureuse à son tour la femme quon requit
Pour luy tendre, & bailler, ses mamelles laitieres.

Bienheureus le seiour où la Nymphe se plaist,
Bienheureus le mary pour qui ia meure ellest,
Bienheureus qui la void si gentille, & si belle.

Bienheureus qui lacoste, & luy vouë sa foy :
Et bienheureus aussi qui layme comme moy,
Moy plus heureus que tous, si iestois aymé delle!

Lyon, B. Rigaud, 1584, sonnet XL, f° 31r°v° [←Gallica].

BEni le iour, & le mois, & lannée,

Et le logis, le temps, lheure, & le poinct,
Le beau païs, la ville, où ie fus ioinct
De deux beaux yeux qui mont lame étonnee.

Beni encor la douce destinée
Que iendurei auec amour conioinct:
Et l arc tendu, & le fer, qui mépoinct,
Au fond du cœur dvne fleche empenée.

Beni la voiz, & beni les soupirs,
Les doux accens, les larmes, les desirs,
Quay en chantant épandu pour ma dame.

Et beni soit encor tout le papier
Où iai pour elle vsé du sainct metier
Qui fera viure à iames nostre flame.

Lettres amoureuses, Septante sonnets de Pétrarque,
Lyon, P. Frellon et A. Cloquemin, 1595, 35, p. 258 [←Gallica].

HEureux soit ce iour là, & le mois & lannée,
Heureuse la saison, le temps, lheure, & le point,
Le pais singulier, le lieu où ie fus ioinct
A deux yeux excellens prisons de ma pensee.

Heureux premier tourment, quand mon ame offensee,
Et mon cœur auec elle au vostre fut conioint
Les sagettes & larc par lesquels ie fus point
Et dont fut à iamais ma poictrine blessee:

Heureuse encore soit celle voix par laquelle
Iay proferé le nom de maistresse si belle,
Les pleurs, & les desirs, & les souspirs cuisans.

Heureux aussi soyent tous mes escrits de par elle,
Dont iay acquis honneur la rendant immortelle,
Et dont à elle seule iaddresse mes presens.

Les premières Œuvres poétiques, L’Amour de Noémie,
Paris, Jean Gesselin, 1597, sonnet CLV, p. 254 [←Gallica].

QVe benist soit le iour de ma belle naissance,

Bien que iaye souuent de lennuyeux mal-heur,
Que benist soit le iour que ieu ceste faueur
Dapprocher voz beautez des beautez lexcellence.

Que benist soit le iour que iesloigné la France,
Pour voir les monts poinctus du Tu-Gean sans peur,
Que benist soit le iour quvn poignard garde-honneur
Me seruit empourpré dvne heureuse defence.

Que tu sois tres-beniste, & que tres-benist soit
Le peuple au doulx regard, porte-paix, sauue-droict,
Qui me veid surmonter les orgueilleux gensdarmes.

Cher secours desiré, aduienne apres mille ans
Que la posterité renommant les Amants
Benisse noz ardeurs, noz souspirs, & noz larmes.

Le Pétrarque en rime française, « Durant la vie de Laure »,
Douay, François Fabry, 1606, XLVII, pp. 99-100 [←Gallica].

Le iour, le mois, & lan, le temps & la saison,
Aussi lheure & le point soient benoits & la place,
Auec le beau païs, ou ie receu lattache
De deux beaux yeux, qui mont lié dvn fort chaisnon.

Benoite la premiere & douce passion,
Que ieu, pour a lAmour me ioindre, & tant se face
Des flesches & de larc, dont ie sens lefficace,
Et des plaies dont va iusquau coeur lesguillon.

Benoites soient les voix, que iay par resonnance
Viue, nommant madame espars en abondance:
Et benoits les souspirs, les pleurs, & le desir.

Et les papiers esquels iay fait sa renommée
Viure, encor soient benoits auecque ma pensée,
Qui seule estant à elle en autre na plaisir.

Gramont, Béni soit le jour… (1842)   ↓   ↑   ⇑  →t.m.
Poésies de Pétrarque, « Du vivant de Laure »,
Paris, Paul Masgana, 1842, sonnet XLVII, p. 47 [←Gallica].

il bénit toutes les circonstances qui accompagnent la naissance de son amour.

Béni soit le jour, et le mois, et l’année, et la saison, et le temps, et l’heure, et l’instant, et le beau pays, et l’endroit où je fus rencon­tré des deux beaux yeux qui m’ont enchaî­né ;

Et béni soit le doux premier tourment que j’éprou­vai étant réuni avec Amour, et l’arc et les flèches qui m’ont percé, et les blessures qui vont jusqu’à mon cœur.

Bénies aussi les paroles sans nombre que j’ai profé­rées en invo­quant le nom de ma dame, et les soupirs, les larmes et le désir qui m’ont affli­gé ;

Bénis soient tous les écrits où je lui acquiers de la gloire, et mon penser qui ne connaît qu’elle seule, si bien que nulle autre n’y a de part.

























Avignon, B. Bonhomme, 1555, I, XCIX, pp. 108-109 [←Gallica].

Bien heureux soit le iour, le mois, lannée,
Et la saison, le temps, le poinct, & lheure,
Le beau päis, le lieu, & la demeure,
Ou deux beaux yeux mont lattainte donnée.

Et bien heureuse est ma peine ordonnée
Par le desir dune ioye mal seure,
Bien heureux soit larc, les trectz, la blesseure,
Et bien heureuse en soit ma destinée.

Bien heureux soient tous les pensers & dictz,
Souspirs, desirs, & larmes amoureuses,
Quonques au nom de ma dame rendis.

Et soient encor les cartes bien heureuses,
Ou luy acquiers renom, & ma pensée,
Qui delle seule ha peu estre blessée.

Paris, Arnoul L’Angelier, 1549, XXXI, f° B2v° [←Gallica].

O Prison douce, ou captif ie demeure
Non par dedaing, force, ou inimitié,
Mais par les yeux de ma douce Moitié
Qui my tiendra iusqà tant que ie meure.

O l’An heureux, le Moys, le Iour, & l’Heure,
Que mon cœur feut auecq elle allié!
O lheureux neud, par qui iy feu lié
Bien que souuent ie plaing, soupire, & pleure!

Tous prisonniers, uous etes en soucy,
Craignant la Loy, & le Iuge seuere
Moy plus heureux, ie ne suy pas ainsi.

Mille doulx motz, doucement exprimez,
Mil doulx baisers, doucement imprimez,
Sont les tormens, ou ma foy perseuere.

Lyon, Jean de Tournes, 1549, pp. 50-51 [←Gallica].

Heureux le moys, heureuse la iournee,
Heureuse lheure, & heureux le moment,
Heureux le siecle, heureux le firmament,
Souz qui ma Dame heureusement fut nee.

Heureuse soit lheureuse destinee,
De lastre heureux, lequel heureusement
Faisoit ce iour son heureux mouuement,
Sur toute estoille en bon aspect tournee.

Heureux ce monde auquel elle seiourne,
Et le Soleil, qui autour delle tourne,
En seclipsant à lobiect de sa veüe.

Moy malheureux en mon affection,
Qui nesiouis ma triste passion,
La congnoissant de si grand heur pourueüe.

Amoureux Repos, « Bénédiction de son amour »,
Lyon, Jean Temporal, 1553, IV, f° A2r°v° [←Gallica].

Benites soyent les Octobrales Ides,
Ou ie gaignay ma vie par ma mort:
Benite soit la beauté qui eut tort
En surprenant les sens de raison vydes:

Benites soient les flesches homicides,
Qui de mon cœur outrepercent le fort:
Beny, Romans, Pailleret, ou par sort
Ie vy lhonneur des Nymphes Isarides:

Benite soit cette plume pinceau,
Lancre couleur, & le papier tableau,
De ma douleur, qui soit aussi benie:

Beny soit lœil qui piteux la lira:
Benite soit la bouche qui dira,
benite soit d’amovr la tyrannie.

Tragédie de Pharaon, Sonnets sur son Angé­lique,
Paris, Nicolas Bonfons, 1576, f° G8r° [←Gallica].

Benit soit lan, & le iour & le mois
Et la saison, le temps, lheure, & le point,
Le beau pays, le lieu ou ie fus ioinct
De deux beaux yeux, ou lié ie me vois :

Et beny soit le doux mal que iauois,
Lors que ie fus auec amour conioinct,
Et la sagette, & larc dont ie fus poinct,
Et le coup, que iusquà cueur ie reçois.

Benies soient tant de vois espandues,
Par moy, criant dAngelique le nom,
Souspirs, desirs, & les larmes perdues.

Et benis soient tant de papiers en rime,
Ou ie luy ay acquis tant de renom:
Et mon penser, qui dautre nen estime.

Anvers, Christofle Plantin, 1583, La Sévère, I, p. 1111 [←Gallica].

Bienhevrevs lan, & iour, & ces champz soliteres
Qui furent honnorez, quand Madame naquit :
Bienheureus le Chasteau qui ce beau los acquit,
Bienheureus pere, & mere, & ses sœurs, & ses freres.

Bienheureus son parrain, & ses amys prosperes,
Bienheureus qui premier de sa beauté senquit :
Bienheureuse à son tour la femme quon requit
Pour luy tendre, & bailler, ses mamelles laitieres.

Bienheureus le seiour où la Nymphe se plaist,
Bienheureus le mary pour qui ia meure ellest,
Bienheureus qui la void si gentille, & si belle.

Bienheureus qui lacoste, & luy vouë sa foy :
Et bienheureus aussi qui layme comme moy,
Moy plus heureus que tous, si iestois aymé delle!

Lyon, B. Rigaud, 1584, sonnet XL, f° 31r°v° [←Gallica].

BEni le iour, & le mois, & lannée,

Et le logis, le temps, lheure, & le poinct,
Le beau païs, la ville, où ie fus ioinct
De deux beaux yeux qui mont lame étonnee.

Beni encor la douce destinée
Que iendurei auec amour conioinct:
Et l arc tendu, & le fer, qui mépoinct,
Au fond du cœur dvne fleche empenée.

Beni la voiz, & beni les soupirs,
Les doux accens, les larmes, les desirs,
Quay en chantant épandu pour ma dame.

Et beni soit encor tout le papier
Où iai pour elle vsé du sainct metier
Qui fera viure à iames nostre flame.

Lettres amoureuses, Septante sonnets de Pétrarque,
Lyon, P. Frellon et A. Cloquemin, 1595, 35, p. 258 [←Gallica].

HEureux soit ce iour là, & le mois & lannée,
Heureuse la saison, le temps, lheure, & le point,
Le pais singulier, le lieu où ie fus ioinct
A deux yeux excellens prisons de ma pensee.

Heureux premier tourment, quand mon ame offensee,
Et mon cœur auec elle au vostre fut conioint
Les sagettes & larc par lesquels ie fus point
Et dont fut à iamais ma poictrine blessee:

Heureuse encore soit celle voix par laquelle
Iay proferé le nom de maistresse si belle,
Les pleurs, & les desirs, & les souspirs cuisans.

Heureux aussi soyent tous mes escrits de par elle,
Dont iay acquis honneur la rendant immortelle,
Et dont à elle seule iaddresse mes presens.

Les premières Œuvres poétiques, L’Amour de Noémie,
Paris, Jean Gesselin, 1597, sonnet CLV, p. 254 [←Gallica].

QVe benist soit le iour de ma belle naissance,

Bien que iaye souuent de lennuyeux mal-heur,
Que benist soit le iour que ieu ceste faueur
Dapprocher voz beautez des beautez lexcellence.

Que benist soit le iour que iesloigné la France,
Pour voir les monts poinctus du Tu-Gean sans peur,
Que benist soit le iour quvn poignard garde-honneur
Me seruit empourpré dvne heureuse defence.

Que tu sois tres-beniste, & que tres-benist soit
Le peuple au doulx regard, porte-paix, sauue-droict,
Qui me veid surmonter les orgueilleux gensdarmes.

Cher secours desiré, aduienne apres mille ans
Que la posterité renommant les Amants
Benisse noz ardeurs, noz souspirs, & noz larmes.

Le Pétrarque en rime française, « Durant la vie de Laure »,
Douay, François Fabry, 1606, XLVII, pp. 99-100 [←Gallica].

Le iour, le mois, & lan, le temps & la saison,
Aussi lheure & le point soient benoits & la place,
Auec le beau païs, ou ie receu lattache
De deux beaux yeux, qui mont lié dvn fort chaisnon.

Benoite la premiere & douce passion,
Que ieu, pour a lAmour me ioindre, & tant se face
Des flesches & de larc, dont ie sens lefficace,
Et des plaies dont va iusquau coeur lesguillon.

Benoites soient les voix, que iay par resonnance
Viue, nommant madame espars en abondance:
Et benoits les souspirs, les pleurs, & le desir.

Et les papiers esquels iay fait sa renommée
Viure, encor soient benoits auecque ma pensée,
Qui seule estant à elle en autre na plaisir.

Gramont, Béni soit le jour… (1842)   ↓   ↑   ⇑ o
Poésies de Pétrarque, « Du vivant de Laure »,
Paris, Paul Masgana, 1842, sonnet XLVII, p. 47 [←Gallica].

il bénit toutes les circonstances qui accompagnent la naissance de son amour.

Béni soit le jour, et le mois, et l’année, et la saison, et le temps, et l’heure, et l’instant, et le beau pays, et l’endroit où je fus rencon­tré des deux beaux yeux qui m’ont enchaî­né ;

Et béni soit le doux premier tourment que j’éprou­vai étant réuni avec Amour, et l’arc et les flèches qui m’ont percé, et les blessures qui vont jusqu’à mon cœur.

Bénies aussi les paroles sans nombre que j’ai profé­rées en invo­quant le nom de ma dame, et les soupirs, les larmes et le désir qui m’ont affli­gé ;

Bénis soient tous les écrits où je lui acquiers de la gloire, et mon penser qui ne connaît qu’elle seule, si bien que nulle autre n’y a de part.

























textes originaux
[R]

 

En ligne le 11/11/23.
Dernière révision le 14/06/24.