Vasquin PHILIEUL
(1522-?)
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L’abbé GOUJET, 1744
 

[TRADUCTIONS DES POÈTES ITALIENS]

[…] 

Vasquin Philieul était plus excu­sable[1]. Cet Auteur, né à Car­pen­tras, avait tou­jours vécu loin du centre de la poli­tesse et du bon goût. Aus­si ne se loue-t-il pas plus qu’il ne doit, lorsqu’il dit dans son Épître dédi­ca­toire à la Reine Cathe­rine de Médi­cis à qui il adres­sa sa tra­duc­tion en vers des Son­nets, Chan­sons et Triomphes de Pétrarque, qu’il n’avait,

Ni digne engin, ni pouvoir, ni science.

Il a divi­sé sa tra­duc­tion en quatre livres, qu’il lui a plu d’in­ti­tu­ler, Livres de Laure d’Avi­gnon, quoique cette fille ne soit pas l’objet de toutes ces pièces. Dans le pre­mier livre sont tous les Son­nets et Chants où le Poète se livre à son affec­tion pour Laure, exprime les sen­ti­ments qu’elle avait fait naître dans son cœur, et vante les per­fec­tions qu’il trou­vait, ou croyait trou­ver en elle ; car,

Ce qu’on aime, est toujours d’une beauté divine.[2]

Les regrets du Poète sur la mort de Laure forment le second livre. Le troi­sième contient des Son­nets et des Chants sur divers sujets ; et les six Triomphes com­posent le qua­trième. La mesure de vers la plus ordi­naire dont Phi­lieul se sert dans les deux pre­miers livres, est celle des vers de dix syl­labes. Il varie davan­tage dans le troi­sième ; on y trouve des vers de six, de huit et de dix syl­labes, et quel­que­fois des vers héroïques. Les six Triomphes sont en vers de dix syl­labes.

[…] 

L’abbé GOUJET,
Bibliothèque française,
ou Histoire de la Littérature française,
tome VII, 1744, pp. 318-320
[Gallica, NUMM-50650, PDF_378_380]
(texte modernisé).


________

Notes

[1] L’abbé Goujet, dans le para­graphe précé­dent consa­cré à la tra­duc­tion de 70 sonnets de Pétrarque par Du Tron­chet, écri­vait à pro­pos de Du Tron­chet :
« il semble que l’on aurait dû attendre plus de pure­té dans le lan­gage, plus de déli­ca­tesse dans le style, d’un Écri­vain que ses emplois avaient mis à por­tée de fré­quen­ter les Grands ».


[2] Note de l’abbé Goujet : « Ésope au Par­nasse par M. Pes­se­lier, Sc. VII. »



Les dames créent les beaux chants amoureux dedans les cerveaux de leurs servants.

 
 
 

Liens

Études

* On peut lire en ligne une notice du cata­logue du fonds de la fon­da­tion Barbier-Mueller décri­vant l’édi­tion de 1555 de la tra­duc­tion de Toutes les Œuvres vul­gaires de Pétrarque par Vas­quin Phi­lieul.

Liens valides au 30/09/20.






En ligne le 15/12/04.
Dernière révision le 15/04/24.