Pierre POUPO (1552-1590)
Quand je serais mille ans…
Paris, Jérémie Des Planches, 1585.

[…] 

XXV.

Aussi les vains plaisirs d’une oisive jeunesse,
Se friser les cheveux, les cordeler en tresse,
Vêtements somptueux, dorures et carcans,
Jouer, danser, baller et pareils exercices,
N’ont jamais arrêté son cœur en leurs délices :
Le livre, et le fuseau sont tous ses passe-temps.

XXVI.

Quand je serais mille ans à dire, dire, dire :
À ses perfections je ne pourrais suffire.
Les étoiles du ciel ne les égalent pas :
Et les vouloir compter en une matinée,
C’est un fleuve de lait qu’une mouche obstinée
S’efforcerait de boire à un petit repas.
 

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

XXV.

Aussi les vains plaisirs d’une oisive jeunesse,
Se friser les cheveux, les cordeler en tresse,
Vêtements somptueux, dorures et carcans,
Jouer, danser, baller et pareils exercices,
N’ont jamais arrêté son cœur en leurs délices :
Le livre, et le fuseau sont tous ses passe-temps.

XXVI.

Quand je serais mille ans à dire, dire, dire :
À ses perfections je ne pourrais suffire.
Les étoiles du ciel ne les égalent pas :
Et les vouloir compter en une matinée,
C’est un fleuve de lait qu’une mouche obstinée
S’efforcerait de boire à un petit repas.
 

[…] 

 

Version de 1590 en ligne le 04/01/12,
remplacée par la version de 1585 le 16/11/19.
Dernière révision le 12/06/22.