Isaac HABERT (1560-1615)
Quand je te veux louer…
Paris, Jean Richer, 1585.

QUand je te veux louer, ô Seigneur, je ressemble
À celui qui des mers tous les sablons assemble,
Et à celui qui veut compter les feux des Cieux,
Les trésors du Printemps, et les fruits de l’Automne,
Les moissons que l’Été en ses chaleurs nous donne,
Et les corps différents du monde spacieux.

Tu peux tout, tu fais tout, ta puissance est divine,
Inspire-moi ta grâce, et mes sens illumine,
Fais que mon esprit soit à ton esprit uni,
Fais-moi tes hauts secrets et tes œuvres entendre,
Car autrement sans toi je ne les puis comprendre,
Le fini ne comprend ce qui est infini.

[…] 
 

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QUand je te veux louer, ô Seigneur, je ressemble
À celui qui des mers tous les sablons assemble,
Et à celui qui veut compter les feux des Cieux,
Les trésors du Printemps, et les fruits de l’Automne,
Les moissons que l’Été en ses chaleurs nous donne,
Et les corps différents du monde spacieux.

Tu peux tout, tu fais tout, ta puissance est divine,
Inspire-moi ta grâce, et mes sens illumine,
Fais que mon esprit soit à ton esprit uni,
Fais-moi tes hauts secrets et tes œuvres entendre,
Car autrement sans toi je ne les puis comprendre,
Le fini ne comprend ce qui est infini.

[…] 
 

 

En ligne le 13/06/21.
Dernière révision le 23/04/22.