Gabrielle de COIGNARD (v. 1550-1586)
Ni des verts prés…
Tournon, pour Jacques Favre en Avignon, 1595.
ouvrir sur Gallica : Sonnets spirituels, XL, p. 28.

NI des verts prés les fleurettes riantes,
Ni d’un ruisseau le doux flot argentin,
Ni le long cours d’un fleuve serpentin,
Ni les rameaux des forêts verdoyantes :

Ni de Cérès les plaines blondoyantes,
Ni ce beau Ciel, d’où vient notre destin,
Ni la fraîcheur du soir, et du matin,
Ni du printemps les beautés différentes :

Las ! ne m’ont point le regret allenti
De mes péchés : je l’ai plus ressenti,
Considérant cet ouvrage admirable

De ce grand Dieu, qui par ses beaux objets,
Fait que mon cœur reconnaît ses forfaits :
Forfaits, l’horreur de mon âme coupable.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

NI des verts prés les fleurettes riantes,
Ni d’un ruisseau le doux flot argentin,
Ni le long cours d’un fleuve serpentin,
Ni les rameaux des forêts verdoyantes :

Ni de Cérès les plaines blondoyantes,
Ni ce beau Ciel, d’où vient notre destin,
Ni la fraîcheur du soir, et du matin,
Ni du printemps les beautés différentes :

Las ! ne m’ont point le regret allenti
De mes péchés : je l’ai plus ressenti,
Considérant cet ouvrage admirable

De ce grand Dieu, qui par ses beaux objets,
Fait que mon cœur reconnaît ses forfaits :
Forfaits, l’horreur de mon âme coupable.

 

En ligne le 11/05/22.
Dernière révision le 30/03/23.