Claude GARNIER (?-v. 1630)
Quelle splendeur…
Paris, Gilles Robinot, 1609.

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Cl. Gar­nier

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ana­phore de
l’excla­ma­tif
(vers 1-12)

 


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Quelle splendeur éclate en son bel œil !
Ains en la forge où mon âme est brûlante :
Quel or éclaire en sa tresse volante !
Ainçois au rets qui fait naître mon deuil.

Quel baume coule et distille, à son veuil,
De sa parole en mes nerfs distillante !
Mais de la source où ma plai’ violente
Prend origine et me guide au cercueil.

Ah ! quels attraits ! Ah quelles beautés saintes
Logent en elle ! ains des cruautés peintes
De mes tourments pères de mes soucis.

Je voudrais être et Sisyphe et Titye
Pour le moins fier de ces maux adoucis,
Qui de leur miel enaigrissent ma vie.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

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1609

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texte
ori­ginal



~#~

Quelle splendeur éclate en son bel œil !
Ains en la forge où mon âme est brûlante :
Quel or éclaire en sa tresse volante !
Ainçois au rets qui fait naître mon deuil.

Quel baume coule et distille, à son veuil,
De sa parole en mes nerfs distillante !
Mais de la source où ma plai’ violente
Prend origine et me guide au cercueil.

Ah ! quels attraits ! Ah quelles beautés saintes
Logent en elle ! ains des cruautés peintes
De mes tourments pères de mes soucis.

Je voudrais être et Sisyphe et Titye
Pour le moins fier de ces maux adoucis,
Qui de leur miel enaigrissent ma vie.

 

En ligne le 18/10/18.
Dernière révision le 26/05/23.