Pontus de TYARD (1521-1605)
Ô, de mon jour…
Lyon, Jean de Tournes, 1551.

[…] 

Ô, de mon jour douce clarté bénigne,
De très saint feu saintement allumée
De luire au Ciel immortellement digne !

Reste plutôt sans voix la renommée,
Et plutôt souffre une éternelle éclipse,
La lampe d’or au quart cercle allumée :

Faille plutôt à son nocturne office
La blanche fille à celle, que Lycie
Irrita trop par ingrat maléfice :

Et plutôt soit toute étoile obscurcie :
Voir puisse l’on, sans aucune contrainte,
Que d’un contraire un autre s’associe :

Avant qu’on voie être ta flamme sainte,
Et la vertu de ta lumière claire,
En autre corps plus vivement empreinte.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

Ô, de mon jour douce clarté bénigne,
De très saint feu saintement allumée
De luire au Ciel immortellement digne !

Reste plutôt sans voix la renommée,
Et plutôt souffre une éternelle éclipse,
La lampe d’or au quart cercle allumée :

Faille plutôt à son nocturne office
La blanche fille à celle, que Lycie
Irrita trop par ingrat maléfice :

Et plutôt soit toute étoile obscurcie :
Voir puisse l’on, sans aucune contrainte,
Que d’un contraire un autre s’associe :

Avant qu’on voie être ta flamme sainte,
Et la vertu de ta lumière claire,
En autre corps plus vivement empreinte.

[…] 

 

Version de 1554 en ligne le 18/03/09,
remplacée par la version de 1551 le 11/06/17.
Dernière révision le 05/07/21.