Pontus de TYARD (1521-1605)
Qui voit (Phébus sur le Taureau…
Paris, veuve Guillaume Le Bret, 1554.

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textes de
Tyard

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propos :
les grâces de l’aimé(e)

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ouvrir sur Gallica : Continuation, f° 59r°.

Qui uoit (Phebus sur le Toreau monté)
Le blanc, l’azur, le uerd, dont Flora dore,
Les pres herbuz, peult penser uoir encore,
Le gay printems de sa douce beauté.

Nombrant les raiz, desquelz au tems d’esté,
Diuersement l’arc en ciel se colore,
L’infinité des graces, que i’adore,
Il peult nombrer en un conte arresté.

Et qui pourra les Atomes comprendre
Du grand espace, auquel lon uoid estendre,
De l’œil du Ciel la lumineuse flamme:

Celuy, possible, aussi pourra cognoistre,
Dedens mon cueur combien grande peult estre,
L’affection, que ie porte à ma Dame.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Qui uoit (Phebus sur le Toreau monté)
Le blanc, l’azur, le uerd, dont Flora dore,
Les pres herbuz, peult penser uoir encore,
Le gay printems de sa douce beauté.

Nombrant les raiz, desquelz au tems d’esté,
Diuersement l’arc en ciel se colore,
L’infinité des graces, que i’adore,
Il peult nombrer en un conte arresté.

Et qui pourra les Atomes comprendre
Du grand espace, auquel lon uoid estendre,
De l’œil du Ciel la lumineuse flamme:

Celuy, possible, aussi pourra cognoistre,
Dedens mon cueur combien grande peult estre,
Laffection, que ie porte à ma Dame.

 

En ligne le 14/08/05.
Dernière révision le 13/12/15.