disposition du
préambule
(vers
5 à 9)
Plus mon
désir
s’accroît, plus
l’espoir
m’est douteux,
Tant que j’en hais
l’amour :
et si ne puis tant faire,
Que je n’aime toujours, faisant tout le contraire,
De ce que je propose en moi-même honteux.
Mais la
neige
devant prendra
noire
couleur,
La mer
sera sans eaux,
les dauphins
aux montagnes,
Les daims
repaireront aux
marines
campagnes,
Le froid
sera l’été,
et l’hiver
la chaleur :
Tout ira au rebours, paravant que se mue,
Ou Amour
ou Madame envers ma passion,
Las, comme aimé-je donc ce qui sans fin me tue !
Hélas je n’en sais
rien : si ai-je connaissance,
Qu’amour
pour me nourrir en
triste
affliction,
Me fait appréhender une
gaie
espérance.
Plus
mon désir
s’accroît, plus l’espoir
m’est
douteux,
Tant
que j’en
hais l’amour : et si ne puis tant
faire,
Que je n’aime
toujours, faisant tout le
contraire,
De ce que je propose en
moi-même honteux.
Mais
la neige
devant prendra
noire
couleur,
La
mer
sera sans eaux,
les dauphins
aux montagnes,
Les
daims
repaireront aux
marines
campagnes,
Le
froid
sera l’été, et l’hiver
la chaleur :
Tout
ira au rebours, paravant
que se mue,
Ou
Amour ou
Madame envers ma
passion,
Las,
comme aimé-je donc ce qui sans fin me tue !
Hélas
je n’en sais
rien :
si ai-je connaissance,
Qu’amour
pour me nourrir en
triste
affliction,
Me fait
appréhender une
gaie
espérance.
En ligne le
02/09/07.
Dernière révision le 26/06/25.