Jean VAUQUELIN de LA FRESNAYE (1536-1607)
Je chasse en mer…
Poitiers, Marnef et Bouchet, frères, 1555 [Caen, 1869].

 

textes de
Vauque­lin

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 11)

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propos :
la constance de l’aimée dans la cruauté

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Je chasse en mer, en l’air je mets ma filet de pêche ou nasse à poissonbâche,
De rets je veux tous les vents arrêter,
Je veux à l’eau faire le fer porter,
À l’homme nu ses vêtements j’arrache.

Un Éthiope à dénoircir je tâche,
Dedans un crible eau je pense emporter,
Un arbre vieil je pense replanter,
En l’eau j’écris, un homme mort je fâche.

J’apprends un âne à la guerre courir,
Un huis ouvert je mets peine d’ouvrir,
En lieu d’un homme une souche j’appelle :

Quand je mets peine à fléchir ta rigueur,
Quand je te dis combien tu es cruelle
À cil de qui tu possèdes le cœur.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Je chasse en mer, en lair je mets ma filet de pêche ou nasse à poissonbâche,
De rets je veux tous les vents arrêter,
Je veux à leau faire le fer porter,
À lhomme nu ses vêtements jarrache.

Un Éthiope à dénoircir je tâche,
Dedans un crible eau je pense emporter,
Un arbre vieil je pense replanter,
En leau jécris, un homme mort je fâche.

Japprends un âne à la guerre courir,
Un huis ouvert je mets peine douvrir,
En lieu dun homme une souche jappelle :

Quand je mets peine à fléchir ta rigueur,
Quand je te dis combien tu es cruelle
À cil de qui tu possèdes le cœur.

 

En ligne le 18/05/14.
Lien vers l’édition de 1869 au lieu de 1872 le 04/10/25.
Dernière révision le 04/10/25.