François BERTHRAND (?-?)
Bien que sur terre…
Orléans, Fabian Hotot, 1599.

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Ber­thrand

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ana­phore de
« bien que »
(vers 1-9)

 


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propos :
l’esprit ou la vertu prime sur la beauté

 

Bien que sur terre ondoyent tes cheveux,
Que ton beau sein, le Roi de ma victoire,
Et ton col blanc, aillent domptant l’ivoire,
Que la douceur apparaisse en tes yeux.

Bien que ton front reluise audacieux
De majesté, de louange, et de gloire,
Que sur ta main on voye la mémoire
De ta puissance, et d’un cœur généreux :

Bien qu’en ta joue on contemple la rose,
La marguerite en tes lèvres éclose,
Fleur dont l’odeur me fait vivre et mourir.

Ton bel esprit, et ton gentil courage,
Et ta bonté, me sont bien davantage,
Ceux-ci sont tiens, ceux-là peuvent périr.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

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1599

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ana­phore
de « bien que »

 



texte
ori­ginal



~#~

Bien que sur terre ondoyent tes cheveux,
Que ton beau sein, le Roi de ma victoire,
Et ton col blanc, aillent domptant l’ivoire,
Que la douceur apparaisse en tes yeux.

Bien que ton front reluise audacieux
De majesté, de louange, et de gloire,
Que sur ta main on voye la mémoire
De ta puissance, et d’un cœur généreux :

Bien qu’en ta joue on contemple la rose,
La marguerite en tes lèvres éclose,
Fleur dont l’odeur me fait vivre et mourir.

Ton bel esprit, et ton gentil courage,
Et ta bonté, me sont bien davantage,
Ceux-ci sont tiens, ceux-là peuvent périr.

 

En ligne le 07/02/21.
Dernière révision le 10/12/23.