SI
quelqu’vn peut nombrer de la
mer
orgueilleuse
Tout le sable
mouuant
en ses gouffres
hideux,
Et remarquer du doy
ce centre
merueilleux,
Sur qui tourne du ciel
la plage
lumineuse,
Si quelqu’vn peut nombrer ceste
troupe
nombreuse
De feux
estincellans
dans la voute
des cieux,
Si quelqu’vn peut du
bras
sonder l’abysme
creux,
Et mesurer le long de la
terre
poudreuse,
Cestuy-là peut nombrer de mon
espoux
les iours,
Cestuy-là peut nombrer de ses
ans
tout le cours,
Cestuy-là peut nombrer l’infiny de ses
graces:
Cestuy-là peut sonder
l’abysme
de son cœur,
Et la force
allentir de son bras
belliqueur,
Qui descouure aux humains
du ciel
vouté
les traces.
SI
quelqu’vn peut nombrer de la
mer
orgueilleuse
Tout le sable
mouuant
en ses gouffres
hideux,
Et remarquer du doy
ce centre
merueilleux,
Sur qui tourne du ciel
la plage
lumineuse,
Si quelqu’vn peut nombrer ceste
troupe
nombreuse
De feux
estincellans
dans la voute
des cieux,
Si quelqu’vn peut du
bras
sonder l’abysme
creux,
Et mesurer le long de la
terre
poudreuse,
Cestuy-là peut nombrer de mon
espoux
les iours,
Cestuy-là peut nombrer de ses
ans
tout
le cours,
Cestuy-là peut nombrer l’infiny de ses
graces:
Cestuy-là peut sonder
l’abysme
de son cœur,
Et la force
allentir de son bras
belliqueur,
Qui descouure aux humains
du ciel
vouté
les traces.
En ligne le
07/12/04.
Dernière révision le 09/01/20.