Pontus de TYARD (1521-1605)
Ô, de mon jour…
Paris, veuve Guillaume Le Bret, 1554.

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textes de
Tyard

 


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dispo­sition du
pré­ambule
(str. 10-12)

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propos :
la constance dans l’amour

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[…] 

Ô, de mon jour douce clarté bénigne,
De très saint feu saintement allumée
De luire au Ciel immortellement digne !

Reste plutôt sans voix la renommée,
Et plutôt souffre une éternelle éclipse,
La lampe d’or au quart cercle allumée :

Faille plutôt à son nocturne office
La blanche fille à celle, que Lycie
Irrita trop par ingrat maléfice :

Et plutôt soit toute étoile obscurcie :
Voir puisse l’on sans aucune contrainte,
Que d’un contraire un autre s’associe :

Avant qu’on voie être ta flamme sainte,
Et la vertu de ta lumière claire,
En autre corps plus vivement empreinte.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

Ô, de mon jour douce clarté bénigne,
De très saint feu saintement allumée
De luire au Ciel immortellement digne !

Reste plutôt sans voix la renommée,
Et plutôt souffre une éternelle éclipse,
La lampe d’or au quart cercle allumée :

Faille plutôt à son nocturne office
La blanche fille à celle, que Lycie
Irrita trop par ingrat maléfice :

Et plutôt soit toute étoile obscurcie :
Voir puisse l’on sans aucune contrainte,
Que d’un contraire un autre s’associe :

Avant qu’on voie être ta flamme sainte,
Et la vertu de ta lumière claire,
En autre corps plus vivement empreinte.

[…] 

 

En ligne le 18/03/09.
Dernière révision le 07/09/13.