Jacques BÉREAU (1537 ?-1571 ?)
Je suis ton serviteur…
Poitiers, Bertrand Noscereau, 1565 [Paris, 1884].

[…] 

Je suis ton serviteur, Syringue, et en mépris
Le service ne mets de ton Pan, que le prix
De ta grande beauté, qui est toute celeste,
Esclave tant que rien de sien plus ne luy reste.
Tant d’escaillez poissons ne nagent sous les eaux,
Par l’espace de l’air ne volent tant d’oiseaux,
La terre ne nourrist tant de bestes vivantes,
La sphere ne soustient tant d’étoilles luysantes,
Les sablons si épaix aux rivages ne sont,
Les rameaux aux forests de feuillage tant n’ont,
Comme de passions je sens dedans mon ame
Par toy, dont le secours maintenant je reclame.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

Je suis ton serviteur, Syringue, et en mépris
Le service ne mets de ton Pan, que le prix
De ta grande beauté, qui est toute celeste,
Esclave tant que rien de sien plus ne luy reste.
Tant descaillez poissons ne nagent sous les eaux,
Par lespace de lair ne volent tant doiseaux,
La terre ne nourrist tant de bestes vivantes,
La sphere ne soustient tant détoilles luysantes,
Les sablons si épaix aux rivages ne sont,
Les rameaux aux forests de feuillage tant nont,
Comme de passions je sens dedans mon ame
Par toy, dont le secours maintenant je reclame.

[…] 

 

En ligne le 31/12/21.
Dernière révision le 20/06/24.