Toujours le
sein
de la
pleureuse
Hyade,
Le goubeau
frais
de l’Échanson
Troyen
Joignant à soi la
baveuse
Pléiade,
Ne vont noyant notre val
terrien.
Mais à la fin la
campagne
écumeuse
Tarit les pleurs
d’Électre et de ses
sœurs,
Et de Titan
la face
radieuse
Change en nos prés
ces
moites
pleurs
en fleurs.
Sur
le nocher
le mari
d’Orithye
Toujours ne bouffe un gosier
brise-roc :
L’âpre
Mavors,
verse-sang, ôte-vie
Toujours n’affile un
furieux
estoc.
Le
temple
saint
du dieu
double-visage
N’ouvre toujours à
Bellone
ses huis :
L’olive
enfin de Minerve
la sage
Des fiers
canons
étoupe les pertuis.
Après avoir sué par
maintes
Lunes
Sous le harnois
du boute-feu Amour,
Ayant pleuré tant de
nuits
importunes
L’Éclipse
honteux
de mon printanier
jour :
Enfin enfin sainte
Éleuthérilide
Démantelant mon
gros
air
épaissi
Ouvre l’oreille
à ma troupe
Aonide
Dardant chez moi un
beau
rai
éclairci.
[…]
Toujours le
sein
de la
pleureuse
Hyade,
Le goubeau
frais
de l’Échanson
Troyen
Joignant à soi la
baveuse
Pléiade,
Ne vont noyant notre val
terrien.
Mais à la fin la
campagne
écumeuse
Tarit les pleurs
d’Électre et de ses
sœurs,
Et de Titan
la face
radieuse
Change en nos prés
ces
moites
pleurs
en fleurs.
Sur
le nocher
le mari
d’Orithye
Toujours ne bouffe un gosier
brise-roc :
L’âpre
Mavors,
verse-sang, ôte-vie
Toujours n’affile un
furieux
estoc.
Le
temple
saint
du dieu
double-visage
N’ouvre toujours à
Bellone
ses huis :
L’olive
enfin de Minerve
la sage
Des fiers
canons
étoupe les pertuis.
Après avoir sué par
maintes
Lunes
Sous le harnois
du boute-feu Amour,
Ayant pleuré tant de
nuits
importunes
L’Éclipse
honteux
de mon printanier
jour :
Enfin enfin sainte
Éleuthérilide
Démantelant mon
gros
air
épaissi
Ouvre l’oreille
à ma troupe
Aonide
Dardant chez moi un
beau
rai
éclairci.
[…]
En ligne le
05/11/19.
Dernière révision le 05/07/22.