Hiérosme d’AVOST de Laval (1558-1592)
Ce beau Printemps fleuri…
Lyon, Pierre Roussin, 1587.

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textes de
d’Avost

 


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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 et 2)

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propos :
la perma­nence
de la douleur amoureuse

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[…] 

La mer n’est pas toujours agitée de flots,
Et toujours il ne neige aux plus hautes montagnes,
Les vents sont quelquefois au fond de l’air enclos,
Sans cesse le Soleil ne brûle les campagnes :
Mais jamais je ne vois qu’un doux allègement
Mette fin à mes pleurs, à mon si grief tourment.

Ce beau Printemps fleuri perdra plutôt ses fleurs,
Plutôt la nuit sera sans étoiles luisantes,
Que je voie sécher les torrents de mes pleurs,
Que je voie une fin de mes peines cuisantes ;
Plutôt le feu sera sans aucune chaleur,
Que t’émeuvent les cris de ma triste douleur.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

La mer n’est pas toujours agitée de flots,
Et toujours il ne neige aux plus hautes montagnes,
Les vents sont quelquefois au fond de l’air enclos,
Sans cesse le Soleil ne brûle les campagnes :
Mais jamais je ne vois qu’un doux allègement
Mette fin à mes pleurs, à mon si grief tourment.

Ce beau Printemps fleuri perdra plutôt ses fleurs,
Plutôt la nuit sera sans étoiles luisantes,
Que je voie sécher les torrents de mes pleurs,
Que je voie une fin de mes peines cuisantes ;
Plutôt le feu sera sans aucune chaleur,
Que t’émeuvent les cris de ma triste douleur.

[…] 

 

En ligne le 29/09/13.
Dernière révision le 13/03/23.