Antoine DU VERDIER (1544-1600)
Quand le brillant Soleil…
Lyon, Barthélémy Honorat, 1585.

 

texte de
Du Verdier

 


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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 11)

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propos :
la perma­nence
de la douleur
amoureuse

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Quand le brillant Soleil lairra son Écliptique,
Quand les astres cherront, quand le ciel brûlera,
Quand les bœufs voleront, quand la mer séchera :
Quand la corme en verdeur n’aura saveur styptique,

Quand l’on ne verra point le chantre fantastique,
Quand le sourd orra clair, quand l’aveugle verra,
Quand l’été sera froid, quand l’hiver chaud sera,
Quand l’étique replet, quand le replet étique,

Quand avec le hibou la souris nichera,
Quand avecque le loup la brebis couchera,
Quand le fer sera mol, et quand la laine dure :

Alors on me verra délivre des malheurs,
Des angoisses, des maux, des regrets, des douleurs,
Des langueurs, des travaux, que pour aimer j’endure.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Quand le brillant Soleil lairra son Écliptique,
Quand les astres cherront, quand le ciel brûlera,
Quand les bœufs voleront, quand la mer séchera :
Quand la corme en verdeur n’aura saveur styptique,

Quand l’on ne verra point le chantre fantastique,
Quand le sourd orra clair, quand l’aveugle verra,
Quand l’été sera froid, quand l’hiver chaud sera,
Quand l’étique replet, quand le replet étique,

Quand avec le hibou la souris nichera,
Quand avecque le loup la brebis couchera,
Quand le fer sera mol, et quand la laine dure :

Alors on me verra délivre des malheurs,
Des angoisses, des maux, des regrets, des douleurs,
Des langueurs, des travaux, que pour aimer j’endure.

 

En ligne le 13/03/23.
Dernière révision le 13/03/23.