Pierre LE LOYER (1550-1634)
Doux est l’ébat…
Paris, Jean Poupy, 1579.

Doux est l’ébat que l’on prend à courir
Le Cerf
qui fuit par une ouverte plaine,
Doux le surgeon d’une vive fontaine
Qui bruit, qui court sans jamais se tarir :

Douce en Été l’ombre qui peut guérir,
Nos membres las de chaleur, et de peine :
Doux le printemps, et douce aussi l’haleine,
Du vent Zéphyr’ qui vient Flore chérir.

L’air qui est beau, et serein nous agrée :
Quand il fait froid, un beau feu nous recrée
Le corps qui est de frissons tout ému.

Mais par sur tout j’aime ta douce grâce
Et plus me plaît qu’un printemps, que la chasse,
Que l’eau, le vent, l’ombre, l’air, et le feu.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Doux est l’ébat que l’on prend à courir
Le Cerf
qui fuit par une ouverte plaine,
Doux le surgeon d’une vive fontaine
Qui bruit, qui court sans jamais se tarir :

Douce en Été l’ombre qui peut guérir,
Nos membres las de chaleur, et de peine :
Doux le printemps, et douce aussi l’haleine,
Du vent Zéphyr’ qui vient Flore chérir.

L’air qui est beau, et serein nous agrée :
Quand il fait froid, un beau feu nous recrée
Le corps qui est de frissons tout ému.

Mais par sur tout j’aime ta douce grâce
Et plus me plaît qu’un printemps, que la chasse,
Que l’eau, le vent, l’ombre, l’air, et le feu.

 

En ligne le 16/04/22.
Dernière révision le 23/12/23.