Anne de MARQUETS (1533-1588)
La terre ne produit…
Paris, Claude Morel, 1605.
ouvrir sur Gallica : sonnet CCCCXXII, p. 312.

La terre ne produit tant d’agréables fleurs,
On ne voit luire au ciel tant d’étoiles brillantes,
Il ne se trouve en mer tant de perles luisantes,
Que Marie a de fruits, de dons et de valeurs.

Aussi Dieu veut par elle alléger nos douleurs,
Guérir et renforcer nos âmes languissantes,
Les orner, les nourrir, et les rendre contentes,
Tournant en joie et ris nos soupirs et nos pleurs.

Je dis ceci d’autant que par la Vierge insigne
Dieu nous donne son Fils, qui est la médecine,
La gloire, la beauté, l’aise et contentement,

La vie et le salut de toute fidèle âme :
Et puisque nous avons tant d’heur par cette dame,
Qui la pourrait jamais louer suffisamment ?

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La terre ne produit tant d’agréables fleurs,
On ne voit luire au ciel tant d’étoiles brillantes,
Il ne se trouve en mer tant de perles luisantes,
Que Marie a de fruits, de dons et de valeurs.

Aussi Dieu veut par elle alléger nos douleurs,
Guérir et renforcer nos âmes languissantes,
Les orner, les nourrir, et les rendre contentes,
Tournant en joie et ris nos soupirs et nos pleurs.

Je dis ceci d’autant que par la Vierge insigne
Dieu nous donne son Fils, qui est la médecine,
La gloire, la beauté, l’aise et contentement,

La vie et le salut de toute fidèle âme :
Et puisque nous avons tant d’heur par cette dame,
Qui la pourrait jamais louer suffisamment ?

 

En ligne le 14/10/06.
Dernière révision le 06/12/23.