Plutôt
la terre
ingrate
avortera
D’un germe
faux,
et le Soleil
encores
Galopera des nouveaux
Coursiers mores :
Et tout le Ciel
ses tours
arrêtera.
Plutôt l’Aurore
en son sein
portera
L’humide
nuit,
que toi Phœbé
qui dores
Ton moite front,
en luisant recolores :
Et ta clarté
noirceur s’appellera.
Plutôt aussi rampant contre
leurs courses,
Les fleuves
gros
tourneront à leurs sources :
Qu’autre Maîtresse
anime mes esprits.
Ou bien qu’ailleurs je
transporte ma flamme,
Pour être Amant :
et veuille, ou non Madame,
Vivant, et mort, je serai d’elle épris.
Plutôt
la terre
ingrate
avortera
D’un germe
faux,
et le Soleil
encores
Galopera des nouveaux
Coursiers mores :
Et tout le Ciel
ses tours
arrêtera.
Plutôt l’Aurore
en son sein
portera
L’humide
nuit,
que toi Phœbé
qui dores
Ton moite front,
en luisant recolores :
Et ta clarté
noirceur s’appellera.
Plutôt aussi rampant contre
leurs courses,
Les fleuves
gros
tourneront à leurs sources :
Qu’autre Maîtresse
anime mes esprits.
Ou bien qu’ailleurs je
transporte ma flamme,
Pour être Amant :
et veuille, ou non Madame,
Vivant, et mort, je serai d’elle épris.
En ligne le 28/06/07.
Dernière révision le 09/10/12.