««« Ti­bre »»»

« Tibris » (latin), « Tebro » (italien), « Tibre » ou « fleuve Romain » dans :
Ovide
1er siècle [1492]
~ [Felix qui pati­tur… (Heureux qui peut nom­brer…)
Pé­trarque
XIVe  siècle [1545]
~ Non Tesin, Pò, Varo… (Canz., 148)
Phi­lieul
1548 [1555]
~ Ni Pô, Tésin, ni Tibre… (Canz., 148)
Magny
1557
~ Doncques il sera vrai…
~ Après avoir, PAS­CHAL…
Du Bellay
1558
~ Nouveau venu…
Grévin
1561
~ Ô mélange du monde…
Robert Gar­nier
1568
~ [Plutôt, du jour flam­bant…
Gou­lart
1574
~ Tout ce que Rome tient…
Angot
1603
~ Ni mes humides pleurs…

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◊ « ce fleuve Romain » (Magny)
 

Tibre. Auso­nien, tor­tu ou tor­tueux, ro­main, glis­sant, pé­ril­leux, cor­nu, tos­can, fu­rieux, azu­ré, roide, sa­blon­neux, ita­lien, en­flé, jaune, fa­meux, pro­fond, la­tin, ro­mu­lé­an, va­ga­bond, dé­bor­dant, na­vi­gable.

Le Tibre, ancien­ne­ment dit Albu­la, est le plus renom­mé fleuve d’Ita­lie, lequel com­mence son cours au milieu de l’Apen­nin, et tra­verse toute la terre d’Arez­zo. Son com­men­ce­ment est si petit, que pour le rendre navi­gable il faut rete­nir l’eau avec écluses. Mais par l’aug­men­ta­tion de plu­sieurs rivières, fon­taines et ruis­seaux qui tombent dedans avant qu’il soit à Rome, il se rend si gros qu’il n’est pos­sible de trou­ver un fleuve plus mar­chand.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 270r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_546]
(texte modernisé).

[Voir aussi Arne, Éri­dan, Vul­turne ; voir Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhin, Rhône, Saône, Sarthe, Seine et Ta­mise ; voir Danube, Hèbre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Jour­dain, Nil ; voir Aché­loüs, Éry­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir en­core les fleuves infer­naux Aché­ron, Co­cyte, Lèthe, Phlé­gé­thon, Styx.]


 

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Tybre. Au­so­nien, tor­tu ou tor­tueus, ro­main, glis­sant, pe­ril­leus, cor­nu, tus­can, fu­rieus, azu­ré, roide, sa­blon­neus, ita­lien, en­flé, iaune, fa­meus, pro­fond, la­tin, ro­mu­le­an, va­ga­bond, des­bor­dant, na­ui­gable.

Le Tybre, ancien­ne­ment dit Albu­la, est le plus renom­mé fleuue d’Ita­lie, lequel com­mence son cours au­lieu de l’Apen­nin, & tra­uerse toute la terre d’Arez­zo. Son com­men­ce­ment est si petit, que pour le rendre naui­gable il faut rete­nir l’eau avec escluses. Mais par l’aug­men­ta­tion de plu­sieurs riuieres, fon­taines & ruis­seaus qui tombent dedans auant qu’il soit à Romme, il se rend si gros qu’il n’est pos­sible de trou­uer un fleuue plus mar­chand.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 270r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_546]
(texte original).

[Voir aussi Arne, Eri­dan, Vul­turne ; voir Ga­ronne, Loir, Loire, Marne, Rhein, Rhosne, Saone, Sarte, Seine et Ta­mise ; voir Danube, Hebre, Tane ; voir Eu­phrate, Gange, Iour­dain, Nil ; voir Ache­loys, Ery­manthe, Eu­rote, La­don, Pac­tole, Phase, Xanthe ; voir en­core les fleuves infer­naux Ache­ron, Co­cyte, Lethe, Phle­ge­thon, Styx.]